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Publié le par Tibo

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Ken Loach, cinéaste engagé à l'extrême-gauche (il a soutenu Besancenot pendant les présidentielles) dresse ici un portrait noir des relations sociales.

Son héroïne commence mal le film: plutôt que la main au cul de son patron, elle préfère prendre le pied (au cul, aussi) et par la même occasion, la porte.

Pour refaire surface, elle fonde alors une société d'interim, franchissant souvent les limites de la légalité, tout en abusant ses salariés.

On a parfois reproché au cinéaste d'être manichéen, en filmant de gentils ouvriers spoliés face aux méchants patrons. On y est encore. Ainsi, cette jeune femme passe rapidement du statut de victime à celui de coupable. Comme si la montée de l'ascenseur social menait forcément du mauvais côté de la morale. Sombre constat.

Loach en rajoute même un peu dans le côté "pourriture" puisque non seulement la néo-patronne exploite ses ouvriers mais en plus, elle dénonce des immigrés clandestins à la police. Quand Hortefeux rencontre Parisot.... Mais le discours est trop attendu et filmé platement. Une vraie déception.

Publié dans Cinéma

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