Cannes IX: He's back
Hier, à Cannes, c'était donc la lutte des classes et tout le monde a perdu. D'un côté, Marie-Antoinette, sa réalisatrice fille à papa, sa bluette royale ("c'est Barbie Antoinette" a dit un critique en sortant de la salle) et ses Converse dans le placard (car S. Coppola aime les anachronismes). De l'autre, La raison du plus faible, thriller social sombre de Lucas Belvaux.
La première a donc été huée, encore plus que Da Vinci Code (sources: Allociné) tandis que le second a été accueilli quasiment en silence.
Un silence que va aujourd'hui briser Indigènes, de Rachid Bouchareb, un film qui prend pour personnages quatre des dizaine de milliers d'"indigènes" qui sont venus lutter contre l'envahisseur nazi sur le sol français.
Dans le casting, on retrouve Jamel Debbouze, Sami Bouajila, Roshdy Zem et...
et...
et qui?
Et Sami Nacéri, mesdames et messieurs. Ca y est il revient, en tout cas sur les écrans. Il n'est pas certain qu'il soit présent pour monter les marches mais si par hasard, les journalistes venaient à siffler le film en présence de Nacéri, attention les gars...
D'un seul coup, Bruno Dumont verrait enfin la violence de plus près, lui qui s'y intéresse tellement, Barbie Antoinette Coppola cesserait de se regarder le nombril...
On peut toujours rêver.